Mon parcours
Dès ma plus jeune enfance, j’ai toujours aimé prendre soin avec l’envie prenante de contribuer au bonheur des autres. C’est donc tout naturellement que je me suis tournée vers le milieu médical où j’ai pu exercer dans de nombreux services.
C’est ainsi que j’ai pu être confrontée à une véritable école de vie où se mêle souffrance et joie, malheur et bonheur, vie et mort, espoir et désespoir, échec et victoire, crainte et courage, doute et confiance, lutte et lâcher prise, colère et apaisement, incompréhension et compassion…
J’ai rencontré des personnes exceptionnelles qui ont su me montrer et me faire partager les plus belles valeurs que la vie peut nous apporter, tel que l’amour, la passion, le dévouement, la détermination, le courage, la solidarité, le partage, la cohésion et l’entraide.
C’est en ce sens que mon identité professionnelle s’est peaufinée afin de me permettre de devenir une infirmière dévouée, bienveillante, empathique en priorisant le confort, le bien-être et le relationnel, bien avant toute technicité.
Cependant, une part de moi est toujours restée insatisfaite avec le sentiment d’être impuissante face à la souffrance des patients et de leurs entourages. En effet, ayant toujours œuvré pour l’accompagnement de la douleur et la fin de vie, je me suis vite rendu compte de la complexité et la subjectivité de la douleur.
Il ne suffit pas juste de traiter la douleur physique du patient pour qu’il se sente mieux mais il faut aussi pouvoir prendre en compte les multiples souffrances qui en résultent.
C’est ce que permet la Kinésiologie. Elle ne prétend pas guérir et n’est certainement pas le substitut de la médecine mais elle ne se focalise pas sur un organe en souffrance. Elle va plutôt considérer l’individu dans sa globalité, en tenant compte des aspects physiques, mentaux, émotionnels, sociaux, culturels et énergétiques.
Grâce à la Kinésiologie, j’ai appris à prendre soin autrement, à être plus à l’écoute du corps et de l’esprit pour comprendre les causes profondes de ses souffrances.
Ayant moi-même eu un passé difficile, j’ai constamment cherché à comprendre la raison de mon existence, de mes épreuves et de mes blessures ainsi que les freins qui m’empêchaient de les guérir. Me retrouvant souvent confrontée à des situations de souffrances, de doutes et de peurs similaires, j’ai alors entamé un long processus de développement personnel, ce qui m’a amené sur le chemin de la Kinésiologie.
J’ai décidé de consulter pour la 1ère fois une Kinésiologue à la suite d’un début de dépression et cette séance a été une totale révélation, non seulement pour me permettre enfin de devenir actrice et non plus passive de ma propre vie mais aussi celle de vouloir en faire mon métier.